Aussi bien à Bamako qu’en région, la crise sécuritaire a fragilisé la cohésion sociale et le vivre ensemble. Les résultats sont : la méfiance entre certaines populations, l’impossibilité de regroupement des populations pour les festivités communautaires, la fermeture des écoles et lieux d’apprentissage, l’absence de cadre de divertissement et d’apprentissage extrascolaire pour les jeunes à Bamako comme à l’intérieur, la présence de populations déplacées qui ne sont pas accueillies et intégrées… Au-delà, les jeunes et les femmes sont moins impliqués dans la gouvernance territoriale, faute d’éducation citoyenne. Beaucoup ne savent pas ce qu’ils peuvent faire réellement dans la gestion de leur commune, ils participent rarement aux élections locales par méconnaissance des institutions de gouvernance locale etc. En plus, les adultes et les jeunes manquent d’esprit d’analyse des informations, ce qui provoque la propagation rapide des « infox », et des interprétations qui provoquent des conflits ou méfiance entre populations. Enfin, les enfants et les jeunes manquent d’espaces de pratiques d’activités artistiques et culturelles dans de nombreuses localités du pays y compris la capitale. Ceci cause la perte des valeurs et de la transmission de la culture dans un monde qui change.
Contribution des jeunes, filles et garçons au développement de l’écocitoyenneté, du vivre ensemble et de la préservation de la paix à travers des activités artistiques et sportives.
Bénéficiaires finaux:
Coûts du projet : 576.331,25 EUR
Partenaires financières :
Photo en tête: Les enfants montrent des moyens traditionnels de résolution de conflits. © GRADEM