Tout enfant, fille comme garçon, indépendamment de son origine, grandit dans un environnement politique, social et familial qui protège et promeut ses droits et sa
dignité. Il s’épanouit et devient un citoyen à part entière, responsable et porteur de paix pour un futur meilleur.
Dans la première Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, et notamment lors de la Déclaration de Genève en 1924, il est stipulé que « l’humanité doit aux enfants du monde entier
le meilleur qu’elle puisse donner! »
Les enfants d’Afrique doivent également pouvoir accéder à leurs droits fondamentaux.
Nous voulons contribuer au développement d’un « environnement protecteur » qui promeut et garantit les droits fondamentaux des enfants – en particulier en Afrique:
Dans cette perspective, nous apportons une contribution durable et efficace à travers des actions concrètes à destination des enfants, des autorités politiques et des
Services Publics et de la Société civile.
Forts de notre expérience nous poursuivons le développement de nos compétences et celles de nos partenaires, la mobilisation de ressources humaines et financières et la création ou le renforcement
d’alliances, au service de la mission que nous nous sommes assignée.
La Convention des Nations Unies relative aux Droits de l’Enfant (CDE) a été adoptée le 20 novembre 1989. Elle a été ratifiée par tous les Etats à l’exception des USA et
de la Somalie. La CDE couronne 70 années d’efforts pour convaincre la communauté internationale de reconnaître que les enfants sont des êtres particulièrement vulnérables ayant besoin de mesures
particulières. Elle a permis de faire sortir la question des droits de l’enfant du domaine de la charité. L’enfant n’est plus objet de compassion mais devient sujet de droits.
La Charte Africaine sur les Droits et le Bien Etre de l’Enfant (CADBE) prend en compte les particularités régionales, culturelles et sociales de l’Afrique. La charte a été adoptée le 11 juillet 1990
par l’Assemblé Générale de l’Organisation de l’Unité Africaine et est entrée en vigueur en novembre 1999. Elle a été ratifiée entre temps par 45 Etats. Elle reconnaît globalement aux enfants les
mêmes droits que la CDE, mais met également en exergue leurs devoirs.
Malgré les avancées constatées, ces conventions ne sont toutefois pas encore suffisamment connues et respectées dans la plupart des pays d’Afrique. Dans de nombreux Etats il manque encore une prise
de conscience populaire et politique sur les obligations qui en découlent et surtout des moyens économiques et un cadre normatif et institutionnel pour sa mise en œuvre effective.
En raison de notre bonne expérience dans les projets de droits de l’enfant en Afrique et en accord avec nos fondements et nos approches nous axons notre travail sur les domaines d’intervention suivants:
Nous encourageons sciemment les échanges et la collaboration entre l’Etat et la Société civile pour assurer la complémentarité, la durabilité des actions, sachant que la
synergie entre les acteurs joue un rôle fondamental.
Ces axes d’intervention sont étoffés dans nos projets par des objectifs précis et des contenus d’activités appropriés. Ils sont réalisés en première ligne par les organisations locales partenaires
que KiRA soutien et conseille.