Nos approches dans nos projets en Afrique

Notre Vision

Tout enfant, fille comme garçon, indépendamment de son origine, grandit dans un environnement politique, social et familial qui protège et promeut ses droits et sa dignité. Il s’épanouit et devient un citoyen à part entière, responsable et porteur de paix pour un futur meilleur.

Dans la première Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, et notamment lors de la Déclaration de Genève en 1924, il est stipulé que « l’humanité doit aux enfants du monde entier le meilleur qu’elle puisse donner! »

Les enfants d’Afrique doivent également pouvoir accéder à leurs droits fondamentaux.

Notre Mission

Nous voulons contribuer au développement d’un « environnement protecteur » qui promeut et garantit les droits fondamentaux des enfants – en particulier en Afrique:

  • Tout enfant doit accéder à la satisfaction de ses besoins vitaux et doit être protégé contre toute forme de violence, de maltraitance, d’exploitation, d’exclusion, d’abandon et d’arbitraire.
  • Tout enfant – fille comme garçon, doit pouvoir jouir des mêmes droits, des mêmes possibilités d’épanouissement et de perspectives d’avenir. La dignité de tout enfant est respectée.
  • Tous les enfants grandissent libres et en paix – de préférence au sein de leur famille – intégrés et actifs dans la vie communautaire et sociale.

Dans cette perspective, nous apportons une contribution durable et efficace à travers des actions concrètes à destination des enfants, des autorités politiques et des Services Publics et de la Société civile.

Forts de notre expérience nous poursuivons le développement de nos compétences et celles de nos partenaires, la mobilisation de ressources humaines et financières et la création ou le renforcement d’alliances, au service de la mission que nous nous sommes assignée.

Le fondement de notre travail

  • La Convention des Nations Unies relative aux Droits de l’Enfant
  • La Charte Africaine sur les Droits et le Bien Etre de l’Enfant 


La Convention des Nations Unies relative aux Droits de l’Enfant (CDE) a été adoptée le 20 novembre 1989. Elle a été ratifiée par tous les Etats à l’exception des USA et de la Somalie. La CDE couronne 70 années d’efforts pour convaincre la communauté internationale de reconnaître que les enfants sont des êtres particulièrement vulnérables ayant besoin de mesures particulières. Elle a permis de faire sortir la question des droits de l’enfant du domaine de la charité. L’enfant n’est plus objet de compassion mais devient sujet de droits.

La Charte Africaine sur les Droits et le Bien Etre de l’Enfant (CADBE) prend en compte les particularités régionales, culturelles et sociales de l’Afrique. La charte a été adoptée le 11 juillet 1990 par l’Assemblé Générale de l’Organisation de l’Unité Africaine et est entrée en vigueur en novembre 1999. Elle a été ratifiée entre temps par 45 Etats. Elle reconnaît globalement aux enfants les mêmes droits que la CDE, mais met également en exergue leurs devoirs.

Malgré les avancées constatées, ces conventions ne sont toutefois pas encore suffisamment connues et respectées dans la plupart des pays d’Afrique. Dans de nombreux Etats il manque encore une prise de conscience populaire et politique sur les obligations qui en découlent et surtout des moyens économiques et un cadre normatif et institutionnel pour sa mise en œuvre effective.

Nos axes d'intervention

En raison de notre bonne expérience dans les projets de droits de l’enfant en Afrique et en accord avec nos fondements et nos approches nous axons notre travail sur les domaines d’intervention suivants:

  • Actions envers l’Etat, garant de l’application des droits de l’enfant.
  • Actions envers la Société civile, défenseur et promotrice des droits de l’enfant.
  • Actions de terrain pour l’application concrète des droits des enfants en situation difficile.
  • Actions de plaidoyer et de formation, comme relais sur le plan international ainsi qu’en Allemagne.


Nous encourageons sciemment les échanges et la collaboration entre l’Etat et la Société civile pour assurer la complémentarité, la durabilité des actions, sachant que la synergie entre les acteurs joue un rôle fondamental.

Ces axes d’intervention sont étoffés dans nos projets par des objectifs précis et des contenus d’activités appropriés. Ils sont réalisés en première ligne par les organisations locales partenaires que KiRA soutien et conseille.

Nos cibles actuelles

  • Les enfants et les jeunes sans environnement familial stable (les enfants en situation de rue).
  • Les enfants et les jeunes exploités par le travail (jeunes filles domestiques, jeunes filles portefaix, etc.).
  • Les enfants victimes de traite et d’agissements criminels.
  • Les enfants et les jeunes victimes d’abus et de violences (y compris les abus sexuels, les enfants dits „sorciers“, etc.).
  • Les enfants et les jeunes en conflit avec la loi, privés de liberté dans les commissariats ou en prison.
  • Les enfants soldats, les enfants et les jeunes victimes des conflits armés.
  • Les enfants et les jeunes avec un handicap.
  • Les enfants et les jeunes exclus de l’instruction et de la formation (y compris éveil précoce).

Nos principes de travail

  1. Tous les projets soutenus par KiRA contribuent à promouvoir les droits des enfants dans leur environnement. Ils sont exécutés dans le respect des particularités religieuses et culturelles de cet environnement, dans la mesure où celles-ci ne vont pas à l’encontre des droits de l’homme et de l’enfant.
  2. Nous privilégions les projets à caractère modèle. Ceux-ci doivent donc être adaptés à la culture locale, soutenus par la population et réalisables avec des moyens modestes. Nous souhaitons une ouverture d’esprit, de la curiosité et une motivation pour l’innovation de la part de nos partenaires et de la population, pour s’ouvrir ensemble à de nouveaux horizons.
  3. Selon notre principe de base de rendre chacun responsable de ses actions, les activités concrètes des projets doivent naître d’initiatives personnelles, seules garants de leur durabilité. Il est donc fondamental que les idées de projets et l’engagement pour l’application des droits de l’enfant émanent des organisations partenaires africaines.
  4. Toutefois, KiRA peut elle même devenir proactive pour détecter de nouveaux phénomènes de violations des droits de l’enfant, prendre des initiatives et amorcer des recherches, puis mobiliser des partenaires et des alliances pour lutter contre ces phénomènes.
  5. Dans ce sens, tous nos projets visent à développer le potentiel individuel et les aspirations à l’autonomie de nos partenaires ainsi que des groupes cibles, pour les rendre aptes à promouvoir et défendre leurs intérêts et droits propres (empowerment) et garantir ainsi la durabilité des actions.
  6. Ceci particulièrement pour les enfants et les jeunes désireux de s’engager pour faire valoir leurs besoins spécifiques. Leurs requêtes doivent être prises en considération, soutenues et promues (participation des enfants et des jeunes).
  7. Les filles et les jeunes femmes doivent être particulièrement prises en compte, vu leur plus grande vulnérabilité face à la violence, à la discrimination et à l’exclusion sociale. Nous les aidons à réaliser leurs intérêts particuliers que nous intégrons dans les projets pour prendre en considération leurs besoins et préoccupations stratégiques et pratiques (empowerment / aspects genre).
  8. Nous encourageons la collaboration avec d’autres organisations similaires nationales ou internationales ainsi que le travail de réseau, dans la mesure où cela va dans le sens des objectifs d’un environnement protecteur pour les enfants.
  9. Les projets que nous développons et mettons en œuvre ensemble doivent être « portés » par nos partenaires. Ceci suppose des échanges intensifs, une ouverture et une transparence dans le domaine de la gestion financière et du personnel.
  10. Dans l’intérêt du projet dont KiRA partage la responsabilité, nous attendons un engagement financier matériel et humain approprié de la part du partenaire et dans une moindre mesure des bénéficiaires.
  11. KiRA participe au financement des projets avec ses moyens propres et s’engage à rechercher des fonds manquants auprès de partenaires allemands et internationaux.
  12. La structure d’une organisation partenaire doit être ouverte et son fonctionnement transparent. Les décisions importantes doivent être prises démocratiquement et notamment en prenant en compte l’avis des personnes concernées par le projet envisagé.
  13. La gestion du personnel d’une organisation partenaire se doit d’exclure toute discrimination vis à vis de l’âge, du sexe, de la nationalité, de l’ethnie et de la religion de ses employés et doit se baser sur les lois et décrets en vigueur dans le pays.
  14. Le code de bonne conduite de KiRA relatif à la corruption et aux abus sexuel envers les enfants est obligatoirement respecté par l’organisation partenaire et signé par toutes les personnes travaillant pour les projets que KiRA soutient.

 

Retournez à      

Spendenkonto:

Sparkasse Offenburg/Ortenau

Kinderrechte Afrika e. V.

BIC: SOLADES1OFG

IBAN:

DE69 6645 0050 0076 0040 44

Kinderrechte Afrika e. V.

Schillerstraße 16

D-77933 Lahr

 

Tel.: 07821/38855

Fax: 07821/985755

info[at]kinderrechte-afrika.org

Druckversion | Sitemap
© 2016-24 Kinderrechte Afrika e. V. - Zukunft für Kinder in Not. Das Kopieren und/oder die Verwendung von Bildern sowie anderen Inhalten dieser Webseite ist nur mit ausdrücklicher Zustimmung von Kinderrechte Afrika e. V. gestattet. La copie et/ou l'utilisation d'images et d'autres contenus de ce site web ne sont autorisées qu'avec le consentement explicite de Kinderrechte Afrika e. V. The copying and/or use of images and other contents of this website is only permitted with the explicit consent of Kinderrechte Afrika e. V.